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LE KONGOSSAVIRUS ENTRE FANTASMES ET THÉORIES DU COMPLOT

LE KONGOSSAVIRUS ENTRE FANTASMES ET THÉORIES DU COMPLOT

Introduction

Dans un article publié en 2016[1], je définissais le kongossa comme la rumeur publique traduisant la manifestation verbale de la violence envers l’idéologie dominante ; il rend compte de la combinatoire permanente entre les rapports de force et les rapports de sens, et se présente sous forme de discours officieux tenus hors des lieux officiels d’énonciation du discours politique (les bars, les transports communs, les marchés, les quartiers, les lieux publics, etc.). Et pour le kongossa sur le Covid-19 en Afrique, les lieux d’énonciation des discours (officieux et officiels) ont acquis la particularité de s’énoncer à travers les réseaux sociaux, au point que tout y passe, l’excès d’informations donnant parfois lieu à la désinformation. Mais du point de vue du kongosseur, « il n’attaque que les Blancs et les grands types », « les Noirs ne meurent pas du coronavirus », « c’est un complot contre l’Afrique ». Bref, au-delà du caractère fondé ou infondé de ces énoncés, tout se passe comme si le kongossa sur la réalité du coronavirus transmettait lui-même un virus qui, au même titre que la pandémie, n’a pas encore pu se fixer une objectivité discursive sur son appréhension sur le continent africain. Ainsi, entre le fantasme d’une race noire qui serait naturellement immunisée contre le coronavirus, les prévisions alarmistes des organismes internationaux aux allures complotistes, la présente analyse examinera les différents discours orchestrés et entretenus sur la réalité du coronavirus en Afrique.

« L’Africain ne meurt pas du coronavirus »

Partie de Chine à la fin de l’année 2002, une première forme de coronavirus jusqu’alors méconnue par les scientifiques, le Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) avait contaminé 8000 personnes à travers le monde et fait 800 victimes. Pour résister à ce nouveau virus, la communauté africaine présente en Chine s’était donnée des consignes de pratiquer des bains de vapeur avec des baumes achetés sur place, comme c’est généralement le cas en Afrique pour se soigner des états grippaux. Résultat, aucun Africain n’avait pu être contaminé par le SRAS-Cov-1 pendant les quelques cinq à six mois qu’avait duré la pandémie. Et lorsque que la deuxième forme de coronavirus (le MERS) se déclenche à la fin de l’année 2012, la même recommandation avait été appliquée par les Africains sur place, une fois de plus, aucun d’entre eux n’avait été contaminé. Dix-sept années après cette première expérience coronavirale (décembre 2019), les rescapés Africains du SRAS et du MERS se sont empressés de transmettre la même consigne de bains de vapeur à la diaspora africaine de Chine[2]. Le résultat est une fois de plus édifiant, sur les 82692 cas de contaminés enregistrés sur le territoire chinois, dont 4632 décès[3], seul un étudiant africain de 21 ans d’origine camerounaise, a été contrôlé positif et guéri au bout de quelques jours de mise en quarantaine.

Surviendra dès lors une série de fantasmes relevant une immunité naturelle de la race noire au coronavirus. Ce préjugé sera renforcé, entre autres, par l’humoriste Équato-Guinéen qui se fait appeler Lopeto. Il poste des vidéos en langue Fang sur les réseaux sociaux depuis l’Espagne pour euphémiser sur les conditions de vie et les ambitions des Africains qui vivent en Occident. Au début du mois de mars, alors que le coronavirus sévissait encore en Chine, en Espagne et en Italie, il avait posté une vidéo de lui, se baladant dans un hôpital et dans des lieux publics en Espagne pour rassurer ses parents restés au pays que le coronavirus n’agit pas sur les Noirs. Pour preuve, il ne vit pas confiné, il se promène sans limite sous le froid et peut se rendre jusque dans les hôpitaux où meurent les Blancs sans rien craindre de cette maladie. Cette vidéo amateur venait renforcer le préjugé du Noir qui était immunisé contre le coronavirus ; et ce d’autant plus que jusqu’en fin février, aucun cas de contagion d’un Noir n’avait encore été enregistré en Afrique subsaharienne. Les premiers cas signalés au Sénégal et au Togo étaient le fait de deux Français qui revenaient de la métropole. Sur un ton beaucoup plus scientifique, le vétérinaire nigérien, Dr Zourkaleyni Aloizouma Maiga, affirmait dans un entretien diffusé sur les chaines de télévision nigériennes que le coronavirus ne pouvait pas résister à une température supérieure à 20 degrés. Revenons sur ses propos :

« (…). La deuxième caractéristique qui n’a pas encore été dite pour lever le voile et soustraire cette panique des uns et des autres, en particulier au Niger, est que le coronavirus est un virus qui ne peut pas résister à 20 degrés Celsius. Au-delà de 20 degrés Celsius, il dégage, il est mort. Nous sommes dans un pays où nous avons encore la chance d’accueillir un troisième climat, où nous allons être à des températures de 35, 40, 45 degrés.

 (…). L’ensoleillement est un autre facteur important chez nous. Ceux qui sont là avec leur froid, ce sont eux qui doivent paniquer pour le coronavirus, pas chez nous au Sahel, et au Niger en particulier. La maladie peut exister mais ne peut pas se propager. Son germe n’a pas la capacité de résister. A 20 degré il meurt. J’ai la ferme conviction que nous sommes protégés par une protection naturelle, pour ne pas dire divine.»[4]

Si l’on peut reprocher au docteur Zoukaleyni d’avoir sous-estimé la capacité de résistance à la chaleur de cette nouvelle forme de coronavirus, il n’en demeure pas moins que son analyse se révèle pertinente sur plusieurs points pour avoir une appréhension objective de la réalité du covid-19 en Afrique, surtout après l’échec des prévisions apocalyptiques émises par les experts occidentaux et les organismes internationaux depuis le début du mois de mars 2020 :

  • Les Africains ne sont pas naturellement immunisés contre le coronavirus, autrement dit, le coronavirus ne fait pas de discrimination raciale ;
  • Les conditions thermiques et ergonomiques de l’Afrique subsaharienne ne sont pas favorables à la propagation du virus ;
  • Le virus peut y être amené sans pour autant devenir un foyer de contamination ;
  • Les populations vivant dans les pays chauds n’ont aucune raison de s’inquiéter face aux prévisions alarmistes annoncées dans des zones à risque.

Même si par ailleurs, il affirme que « nous sommes plus résistants qu’eux », le docteur Zoukaleyni s’est bien gardé d’étendre ses analyses à la race noire. Ses théories qui justifient la résistance du subsaharien par les conditions climatiques (ergonomie, température) ne tiennent pas compte du facteur racial car, dans des conditions climatiques identiques, toutes les races auraient pu développer les mêmes capacités de résistance au covid-19, et inversement. Pour preuve, aux États-Unis, avec plus de 14000 décès recensés à la date du 13 avril 2020, plus des ¾ sont Afro-Américains alors qu’ils sont largement minoritaires par rapport aux Blancs. Cette situation s’explique essentiellement par les discriminations socioéconomiques qui favorisent le développement des maladies telles que l’obésité, le diabète, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires chez les populations noires, les exposant ainsi aux risques de complications face à la pandémie. Mais par rapport aux populations noires d’Afrique subsaharienne qui vivent pourtant dans des conditions socioéconomiques plus déplorables et sans structures sanitaires adéquates, on peut accorder du crédit aux analyses du Docteur Zoukaleyni. Or, c’est essentiellement sur ces seuls facteurs techniques (pauvreté, manque d’infrastructures sanitaires, manque d’organisation au niveau de l’État, etc.,) que les experts et les organismes internationaux se sont appuyés pour prévoir que l’Afrique devait s’attendre au pire avant le mois d’avril.

Aides fatales et théories du complot

Dans un communiqué de la Banque mondiale publié le 03 mars 2020, il est indiqué que :

« L’épidémie du coronavirus touche désormais plus de 60 pays. Le Groupe Banque Mondiale annonce la fourniture d’une aide allant jusqu’à un montant de 12 milliards de dollars. Ce premier financement est conçu pour apporter un appui rapide aux pays en proie aux conséquences sanitaires et économiques de cette pandémie. Il devrait aussi aider les membres de l’Institution à prendre des mesures efficaces pour faire face et, si possible, atténuer les conséquences tragiques du Covid-19 »[5] 

Comme si le Covid-19 attendait les propositions de financement de la Banque Mondiale pour prendre le chemin du continent africain, le début du mois de mars sera marqué par l’enregistrement des premiers cas de contaminés dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Jusque-là, il ne s’agissait que des voyageurs qui revenaient de zones à risque. Mais parmi eux, il y avait déjà quelques Noirs, brisant ainsi le mythe de l’Africain qui serait naturellement immunisé contre le coronavirus. C’est ainsi que le 19 mars lors d’une conférence de presse virtuelle tenue à Genève, alors que la plupart des pays africains entraient dans leur première semaine de confinement, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’OMS, lançait cet appel aux États africains :

« Le meilleur conseil à donner à l’Afrique est de se préparer au pire, et de se préparer dès aujourd’hui. (…) Dans d’autres pays nous avons vu comment ce virus s’accélère après un certain point de basculement. (…) Mon continent devrait se réveiller ».

Le 22 mars 2020, le site officiel de l’Union Européenne (eeas.europa.eu) affiche un programme de Renforcement des systèmes de santé pour le Partenariat de la Couverture de Santé Universelle pour la période allant de 2019 à 2022. Ce programme dont le financement global est estimé à 81 milliards de francs CFA est essentiellement orienté vers les pays africains en vue de « renforcer les systèmes de santé pour garantir des capacités durables de réduction des risques, de surveillance et de gestion des risque sanitaires » comme l’indique le communiqué. Et faisant suite au plan de préparation de la lutte contre la pandémie du Covid-19 initié par l’OMS pour aider les pays les plus vulnérables pour les mois de février, mars et avril, l’Union Européenne va également financer ce projet à hauteur de 178,7 milliards de francs CFA. La psychose se verra renforcée par la publication des prévisions sur l’évolution de la pandémie par l’Imperial College de Londres. Ils prédisent un dépassement, pour tous les pays africains, de la barre des 1000 à 10000 cas de contagion au 1er mai 2020 ; ce qui devrait justifier l’aide à apporter aux pays pauvres. Quelques semaines plus tard, Melinda Gates, l’épouse du milliardaire américain Bill Gates déclarait sur la chaine d’informations américaine CNN :

« La covid-19 sera horrible dans le monde en développement. (…) Mon cœur est en Afrique. Je suis inquiète. La seule raison pour laquelle le nombre de cas de coronavirus signalés en Afrique est faible aujourd’hui est très probablement le fait que les gens n’ont pas été soumis à de nombreux tests. La maladie va sérieusement sévir sur le continent. Je vois de nombreux cadavres dans les rues d’Afrique »

De toutes ces bonnes intentions aux relents paternalistes qui font encore le tour des réseaux sociaux, le kongossavirus s’étonne de l’obstination de l’ensemble des institutions internationales et des milliardaires philanthropes à autant s’inquiéter pour le continent africain et à vouloir absolument l’aider. Et pourtant, jusqu’à la date du 17 avril 2020, l’Afrique ne comptait que 251 décès sur l’ensemble des États situés au sud du Sahara. Au moment où la pandémie a fait 36.959 décès aux USA, 22.745 décès en Italie, 20.002 décès en Espagne, 18.681 décès en France et 14.576 décès en Angleterre[6], l’Union Européenne et l’ensemble des Institutions internationales seraient-elles plus sensibles au sort d’une Afrique qui doit se préparer au pire, plutôt qu’aux pays occidentaux qui vivent déjà le pire ? Pourquoi les visions de Melinda Gates ne lui ont-elles pas montré les nombreux cadavres dans les rues de New York, de Madrid, de Paris, de Londres ou de Rome ?

Ces principales interrogations auront le mérite de transformer les conseils préventifs, les prévisions alarmistes, et les promesses de financement, en théories du complot de la part des kongosseurs qui voient derrière tous ces actes de « bonne foi », une intention de trop pour nuire aux populations africaines et réduire leur nombre à travers un plan Marshall orchestré par l’Occident. À travers des messages pamphlétaires tels que « Le coronavirus est né en Chine, a grandi en Europe, a fait ses études supérieures aux USA, et veut devenir un homme d’affaires en Afrique », le kongossavirus fera dès lors ressortir des documents, vidéos et discours offensifs émanant des responsables politiques des pays occidentaux et des institutions internationales sur l’ensemble des « aides fatales », des programmes de vaccinations, des accords de partenariats économiques et diplomatiques, des violations de droits, des actes de racisme ordinaire, etc., qui ont plutôt profité à l’Occident pour continuer à infantiliser les États africains. L’indignation va atteindre son comble sur les réseaux sociaux après la diffusion d’une séquence sur LCI, entre le Dr Jean-Paul Mira, chef de service en soins intensifs à l’hôpital Cochin et Camille Locht, Directeur de recherche à l’INSERM, le mercredi 1er avril 2020, où ce dernier affirme sans complexe qu’une étude sur les tests de vaccin en Afrique était en cours d’examen.

Dans son Dictionnaire Universel publié en 1690, Furetière affirmait : « On expérimente les remèdes sur des personnes de peu d’importance »[7], il s’agit des bagnards, des sujets coloniaux, des prostituées, bref de cet ensemble de « corps vils » qui servent de matériau expérimental, pour faire progresser la médecine moderne. Autrement dit, les scientifiques se servent des essais cliniques sur des humains comme un « droit de guerre » aux fins d’exercer leur « devoir de guérir ». Historiquement, les essais cliniques sur les populations noires en Afrique sont connus et bien documentés[8]. En 1997 au Cameroun, la National Institutes of Health (NIH), une organisation américaine, avait mené des essais cliniques sur 941 femmes en bonne santé pour tester le degré de transmissibilité du VIH/Sida au spermicide sans leur avoir préalablement expliqué la dangerosité du test. Bref, depuis le 15ème siècle qui correspond au début de la traite négrière, le continent africain et ses populations ont toujours servi de réserve de « corps vils » pour les expérimentations scientifiques menées par les occidentaux au nom du progrès scientifique. Ce constat est d’ailleurs confirmé par la radio France Culture dans son émission « Essai clinique : quand la science recrute ses doublures en Afrique ou chez les pauvres », diffusée le 08 mars 2020. Aux dires de l’intervenante Chloé Leprince :

« En 2015, 658 essais étaient pratiqués en Afrique, dont 280 en Égypte qui, contre toute attente, tiendrait lieu d’eldorado justement parce que ses infrastructures de santé et ses universités y sont plus développées. Sur place, on n’est plus aux gigantesques camps coloniaux, où la nouvelle administration coloniale pouvait procéder à des tests à grande échelle dans des régions subalternes (…). Ces pays sont aujourd’hui indépendants. Mais leur politique sanitaire reste étroitement liée aux anciennes puissances coloniales, ou à leurs industries pharmaceutiques ».

Conclusion

En outre, au même titre que le kongossa ordinaire, le kongossavirus euphémise l’écart entre les discours populaires empreints de fantasmes d’une Afrique qui serait « naturellement » protégée du coronavirus, et les discours officiels qui s’énoncent plutôt sur un ton complotiste et apocalyptique. Toutefois, il n’est plus question de savoir s’il existe un complot contre les populations africaines pour en faire des cobayes ou pas. Car, cette méthode de l’expérimentation des essais cliniques sur des « corps vils » intègre ce qu’on pourrait appeler « la médecine des preuves » qui consiste à faire des tests à grande échelle pour avoir des confirmations sur l’efficacité d’un traitement ou d’un vaccin. La déclaration de Helsinki datant de 1964 reconnait d’ailleurs « la nécessité des expérimentations humaines pour le progrès de la science et pour le bien de l’humanité souffrante ». Le continent africain étant considéré comme la réserve occidentale des « corps vils », cela semblait jusque-là aller de soi que les expérimentations biomédicales se réalisassent sur ses populations.

Cependant, s’il est vrai qu’« un esclave qui ne veut pas se libérer mérite ses chaines», toute la question est de chercher à comprendre comment les esprits qui habitent ses corps se déploient-ils pour ne plus demeurer aussi « vils » à travers le traitement de cette pandémie ? A cette question, cette première analyse du kongossa sur la réalité du covid-19 en Afrique nous fera ressortir deux ordres de conclusion :

  • Une conclusion de sociologie critiquequi traduit le rejet systématique des prévisions et des décisions émanant de l’ensemble des institutions internationales accusées de comploter contre l’Afrique pour réaliser des bénéfices au détriment de la souffrance des peuples africains ;
  • Une conclusion de philosophie morale qui fait ressurgir un élan de solidarité panafricaine au niveau de la société civile, et qui rappelle le type de citoyen « éveillé » que Kwame Nkrumah appelait de tous ses vœux pour réaliser l’unité africaine.

Bibliographie

  • CHAMAYOU, G., (2008), Les corps vils, Paris, La Découverte
  • Journal L’Indépendant, du 16 mars 2020
  • MANDOUKOU, F. C., « Coronavirus : la présidence gabonaise s’accapare l’enveloppe de la Banque Mondiale », Gabon Info, publié le 09 mars 2020, https://www.gabon-info.ga;
  • NGUEMA MINKO E., (2016), « C’est ça l’émergence. Le kongossa comme support idéo-logique de la violence de l’émergence », in TONDA J. et al, La violence de la vie quotidienne à Libreville, Paris, L’Harmattan « Acadomia ».

[1] Confère NGUEMA MINKO E., (2016), « C’est ça l’émergence. Le kongossa comme support idéo-logique de la violence de l’émergence », in TONDA J. et al., La violence de la vie quotidienne à Libreville, Paris, L’Harmattan « Acadomia ».

[2] Propos recueillis auprès d’anciens étudiants ayant vécu en Chine entre 2003 et 2015.

[3] Données du 17 avril 2020

[4] Journal L’Indépendant, du 16 mars 2020

[5] Mandoukou, F. C., « Coronavirus : la présidence gabonaise s’accapare l’enveloppe de la Banque Mondiale », Gabon Info, publié le 09 mars 2020, https://www.gabon-info.ga

[6] Données du 17 avril 2020

[7] Pour cette citation et pour les explications concernant les expérimentations sur les corps vils à travers l’histoire occidentale pour faire évoluer la science biomédicale, confère CHAMAYOU G., (2008), Les corps vils, Paris, La Découverte ;

[8] Lire entre autres : Macklin, R. « Bioethics, Vulnerability and Ethics », Bioethics, 2003 ; Shah S., Cobayes humains, le grand secret des essais pharmaceutiques, Éditions Demopolis, Paris, 2007 ; R. Guedj, « Sida : éthique et investigation scientifique sur l’être humain », Bulletin de la Société de pathologie exotique. 2008, Vol 101, Num 2, pp. 90-97.

 

 

 

Emmanuelle Nguema Minko

Sociologue et Anthropologue. Enseignante-chercheure à l’École Normale Supérieure de Libreville.

Commentaires : 2

  1. RABENKOGO dit :

    Très bonne analyse

  2. NDO ALOU dit :

    Belle analyse

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